Général
Le Clovd est une brume impénétrable qui a recouvert le Monde. Il a apporté avec lui des monstres cauchemardesques et a renvoyé l'humanité à un moyen-âge chaotique. Immortel, Funérailles a déjà vécu plusieurs apocalypses et il sait qu'il y a toujours une solution.
Peut-être que la jeune Isatis est cette clé ? Guerrière immense au cœur d'adolescente, elle ratisse la lande pour en extraire les ouvrages qui pourraient détenir les secrets d'une civilisation éteinte. Mais pour elle qui est née après le grand effondrement, qu'y a-t-il de plus important ? Dissiper le Clovd, retrouver la magie des miroirs sombres et rétablir l'âge des super-héros ? Ou braver les interdits et écrire ce livre qu'elle veut transmettre aux enfants de son petit monde ?
Avis d'Isabelle
Une brume monstrueuse, le Clovd, a plongé le monde dans un futur sombre rappelant un Moyen Âge chaotique, nourri de mythologie, de culture pop, de fantasy et de super-héros.
Isatis, géante au cœur d’ado, parcourt les landes pour sauver les ouvrages perdus, derniers témoins d’un monde oublié. Sa quête souligne l’importance de la culture : sans transmission, la civilisation s’effondre.
Funérailles, immortel lucide, porte l’espoir d’une issue, tandis qu’Isatis incarne l’avenir et la nécessité de créer son propre récit. Ensemble, ils cherchent à reconstruire plutôt qu’à simplement survivre, faisant des livres les bases d’un renouveau.
Florent Maudoux livre ainsi un récit post-apocalyptique vif et intelligent, mêlant mythologie, humour et critique sociale. Une aventure sensible et drôle, qui interroge l’identité, la liberté et la survie de la mémoire humaine.
Le graphisme de Florent Maudoux offre un véritable choc visuel : les dessins sont soignés et détaillés, chaque vignette est une œuvre à part entière. L’ambiance est sombre mais paradoxalement colorée, et le mélange surprenant — mythique, horrifique, futuriste — s’impose finalement comme une évidence.
Colorado, 1864. Bird, survivant du massacre de Sand Creek, est envoyé à la prison de Fort Marion en Floride. Soumis à une impitoyable discipline, le jeune Cheyenne est forcé d’apprendre l’anglais, de se convertir au christianisme et de se choisir un nouveau nom – Star. L’idéologue de ce « processus de civilisation » se nomme Richard H. Pratt, un ancien soldat qui a fondé la tristement célèbre Carlisle Indian School, une institution vouée à l’éradication de la culture et de l’identité autochtones. « Tuez l’Indien, sauvez l’homme » : telle est sa devise.
Des années plus tard, Charles, le fils de Star, rejoint cet établissement, où il est à son tour brutalisé par le geôlier de son père. Son unique consolation, ce sont les moments passés en compagnie d’une jeune camarade de classe, Opal Viola, avec qui il rêve d’un avenir commun, pour eux et les générations futures, loin de la violence qui les poursuit. Mais l’espoir leur est-il seulement permis ?
Avis de Bernadette
Tommy Orange reprend dans Les étoiles errantes, certains personnages que nous avions découverts dans Ici n'est plus ici .
A travers l'histoire de la famille cheyenne Bear Shield / Red Feather, il met en lumière les conséquences d’une assimilation forcée sur toutes les générations.
C’est beau, violent et sensible à la fois.
Quelques journalistes et influenceurs triés sur le volet sont invités aux Maldives dans l'hôtel de luxe que dirigent Henry et Ophélia. Le voyage de presse ultime.
Au programme des réjouissances : plongée sous-marine, sorties en quad, dîners gastronomiques, baignade avec les tortues...
Le paradis sur terre.
Mais un premier corps est retrouvé. Puis, alors que l'île privée est coupée du monde après une tempête, c'est au tour d'Ophélia de disparaître. Bienvenue en enfer...
Qui sera le suivant ?
Qui reviendra vivant de son séjour ?
Avis de Delphine
Amateur de roman policier à la sauce Agatha Christie ce livre est fait pour vous !
Catherine Cooper nous emmène dans le luxe d’un complexe hôtelier flambant neuf situé aux Maldives, à la tête de ce projet Henry et Ophélia, jumeaux issu de l’aristocratie. Des invités haut de gamme pour des prestations qui le sont tout autant mais quand des petits incidents puis un meurtre a lieu, les doutes commencent à s’éveiller. Le récit nous transporte en alternance dans les années 1990, on se doute bien qu’il y aura un lien final mais ce ne sera pas celui espéré et c’est tant mieux.
Une belle découverte à la fois entrainante et légère, on aime détester certains personnages et tout comme Hercule Poirot on se prend au jeu de mener l’enquête complet veston et chapeau en moins.
Le 9 octobre 2025 venez découvrir le Japon à travers le récit de Christiane Debouzy à la salle de l'auberge